Économies à l’épicerie (première partie)

Ouf! L’épicerie… Il me semble que c’est toujours plus cher de semaine en semaine. Nous ne sommes que deux et c’est intense. Je n’imagine même pas ce que ça donne dans les familles nombreuses. Dans les circonstances actuelles, il faut trouver des moyens d’économiser, car il ne s’agit pas d’une dépense qu’il suffit d’omettre. Disons qu’en terme de nécessité, c’est assez difficile à battre!

Aujourd’hui, j’avais donc envie de vous parler des façons que j’ai trouvées pour limiter les dégâts. Pour appliquer mes trucs au maximum, il vous faudra d’abord peut-être mettre de côté vos habitudes et préconceptions. À vous de voir ce que vous êtes en mesure d’accepter ou non comme compromis; il est important de demeurer confortable avec vos choix. Même si vous ne prenez ici qu’un conseil ou deux, vous serez probablement en mesure d’économiser quelques dollars.

Comme il serait vraiment très long, cet article sera divisé en deux parties. Dans cette première publication, je vous parle du juste prix des aliments, de la planification des repas, des marques maison, des magasins-entrepôts et de l’utilisation des restes. Dans le prochain article, je ferai le tour des applications pour visionner les circulaires. Je vous donnerai également un aperçu des différentes politiques d’ajustement des prix en vigueur selon les supermarchés et des programmes de fidélité.

(Pssst! La suite se trouve ici.)

Voici donc les astuces que j’ai trouvées pour faire diminuer ma facture à l’épicerie.

Connaître le coût des aliments

Il s’agit probablement du meilleur conseil que je puisse vous donner. Lorsque l’on connaît le coût des aliments, c’est à dire le prix régulier, un prix raisonnable et un super rabais, il est plus facile de faire des choix éclairés. On peut donc planifier nos achats afin d’éviter le plus possible d’avoir à payer le plein prix. On reporte à plus tard si on le peut et on achète un peu plus (sans exagérer pour ne pas gaspiller, bien sûr) quand un super rabais est disponible, surtout pour les spéciaux qui ne reviennent pas souvent. On fait cependant bien attention à connaître le contenu de son garde-manger afin de ne pas acheter des choses en double inutilement.

Quelques exemples de prix intéressants

Voici quelques exemples de rabais intéressants pour certains produits.

• Bœuf haché maigre, format économique : 3$/lb (6,60$/kg)
• Poitrines de poulet désossées, format économique : 4$/lb (8,80$/kg)
• Filets de porc emballés sous vide, paquet de 2 : 3$/lb (6,60$/kg)
• Fromage 400g : 4$
• Beurre 454g : moins de 4$
• Yogourt en formats individuels (12 à 16 portions) : 3,99$
• Pommes de terre, 10lb : 2$
• Courges : 0,99$/lb (2,18$/kg)
• Brocoli : moins de 2$
• Poivrons colorés, paquet de 4 : 2,99$
• Concombre anglais : 1$
• Pommes, sac de 4lb : 3$
• Poires Bartlett : 0,99$/lb (2,18$/kg)
• Raisins : moins de 2$/lb (4,40$/kg)
• Framboises ou bleuets 170g : moins de 2$
• Mangue rouge : 1$
• Pain tranché : 2 pour 5$
• Jus d’oranges Tropicana 2,63 L : moins de 4,99$
• Oeufs, emballage de 12 : moins de 3$
• Beurre d’arachides 1kg : aux alentours de 4$
• Mayonaise Hellman’s 890ml : moins de 5$
• Céréales, format familial : moins de 4,99$
• Thon en conserve 170g : moins de 2$
• Croquettes de poulet surgelées, environ 800g : 7 ou 8$
• Biscuits, emballage régulier : 2$
• Barres de céréales Nutrigrain, emballage de 10 : 2$

Attention aux magasins-entrepôts

Les magasins-entrepôts, tel que Costco, sont très populaires. Les gros formats pratiques semblent très alléchants, mais ne permettent pas toujours de faire des économies. Les prix sont généralement plus bas que les prix réguliers en épicerie, mais souvent plus élevés que ces mêmes produits lorsqu’ils sont vendus à rabais.

Afin de valider si un article vaut la peine d’être acheté ou non, je me pose toujours la question « est-ce que je pourrais avoir ce produit pour moins cher éventuellement ». Si ma boîte de 24 barres tendres coûte 6$ (0,25$ chacune), il s’agit d’une économie par rapport au prix régulier d’une boîte de 10 du même produit, proposé en épicerie à 3,50$ (0,35$ chacune). Cependant, si cette même boîte est éventuellement offerte en spécial à 2$ (0,20$ chacune), chaque unité me reviendra à un prix plus intéressant que si j’avais pris la grosse boîte à l’entrepôt.

Donc, avant d’acheter de gros emballages, je vérifie toujours si cela vaudra la peine, ou si il serait préférable de prendre deux boîtes du même produit au supermarché lorsqu’il sera en spécial.

Les marques maisons

Nous avons tous nos habitudes de consommation. Nous avons tous une marque favorite de ketchup ou de sauce soya et il est parfois difficile de faire des compromis. Moi, par exemple, je suis non-négociable sur la mayonnaise et la margarine, mais c’est mon choix. Et c’est bien correct comme ça. Par contre, pour plusieurs aliments, le contenu de l’emballage est identique en dépit du design un peu terne de l’étiquette. Les produits de pâtisserie (farine, sucre, poudre à pâte, cacao, pépites de chocolat, et bien d’autres encore) en sont de bons exemples. C’est la même chose pour la plupart des produits en conserve (fruits, légumes, légumineuses), les pâtes et le riz, les bouillons en poudre ou préparés, etc. Aucun problème non plus avec plusieurs produits surgelés (fruits, légumes, gaufres, croûtes à tarte).

Pour certains produits, tout est une question de choix. Par exemple, je préfère le fromage P’tit Québec. Est-ce que le Sans Nom fait quand même la job sur le dessus d’une lasagne? Oui, tellement! Donc, tout dépendant du produit dont j’ai besoin, je vais m’assurer d’envisager toutes les options pour pouvoir faire un choix éclairé. À quel point ai-je besoin de payer 2$ de plus pour que ma compote de pommes soit d’une marque en particulier? Qu’est-ce que j’ai l’intention de faire avec ma compote? Est-ce que j’ai envie d’essayer la marque moins chère pour cette fois, puis on verra? Selon les réponses, soyez à l’aise d’expérimenter ou pas. En sauvant cinquante sous ici et là, ça peut faire une différence sur le coût total de la facture au supermarché.

Planifier les repas

Ce que je déteste le plus, c’est gaspiller des sous en achetant des trucs dont je n’ai finalement pas besoin. Dans le meilleur des cas, je mets ces aliments de côté pour la semaine suivante. Si je n’ai pas de chance, cependant, cela pourrait être un aliment qui ne se conserve pas et qui finira à la poubelle. Inversement, si j’oublie un ingrédient et que je dois retourner à l’épicerie, je risque d’acheter autre chose en même temps et c’est plutôt facile ainsi de perdre le contrôle de nos dépenses en alimentation.

Mon truc, c’est la planification des repas. Vraiment, précisément. Pas « on va manger des pâtes », mais plutôt « je vais faire exactement cette recette là de fettucinis Alfredo ». Ainsi, je m’assure d’avoir exactement les bons éléments durant la semaine pour cuisiner. Je prévois aussi, autant que possible, utiliser les ingrédients dont la date de péremption est à surveiller au début de ma semaine. Comme ça, aucun risque de me rendre compte jeudi que ma crème était bonne jusqu’à mardi et que je ne peux donc pas, finalement, faire les dits fettucinis.

Je prévois donc le nombre de repas nécessaires pour ma semaine en fonction des quantités que je crois obtenir avec les recettes que j’ai choisies. Je prend aussi le temps de me demander ce dont j’ai besoin pour les dîners (les lunchs ou les repas de fin de semaine). Si je dois aller à l’épicerie tous les deux jours pour racheter de la nourriture, il est presque certain que je dépasserai mon budget.

Bien sûr, j’ai toujours quelques trucs de base à la maison pour me permettre d’improviser (faut pas devenir fou, quand même), mais sans exagérer. J’essaie de m’en tenir à des aliments pas ou peu périssables, ou encore des produits que j’utilise régulièrement et que je ne risque donc pas d’oublier et de jeter plus tard.

Utiliser les restes

Saviez-vous qu’une famille moyenne au Québec jette plus de 1000$ de nourriture par année? (source : réduire le gaspillage alimentaire). C’est incroyable!

Dans le but de réduire le plus possible la quantité de nourriture qui se retrouvera dans la poubelle, il faut bien sûr vérifier les dates et utiliser rapidement les aliments dont la date de péremption approche, mais il est surtout important d’utiliser ce qui reste des repas de la semaine intelligemment.

On fait cuire un poulet? Pourquoi pas transformer la viande qui reste en club sandwich, fajitas, quésadillas ou soupe poulet et nouilles? Il reste de la viande hachée? Faites un macaroni ou des pains à la viande! On peut également faire un bouillon avec les os d’un poulet ou les légumes un peu fanés, un smoothie ou une compote avec les fruits fatigués.

Ce ne sont que quelques exemple, mais presque toute la nourriture peut être transformée pour éviter de la jeter. Lorsque je planifie les repas de la semaine, je prévois donc également ce que je ferai des restes. En plus de limiter le gaspillage, cela fait diminuer ma facture à l’épicerie, étant donné que j’achète moins d’aliments.

Conclusion

En appliquant toutes ces astuces, j’économise beaucoup de sous. Combien? Aucune idée, mais je suis persuadée que le montant est substantiel. Les conseils que je vous ai donnés aujourd’hui ne bousculent pas trop les habitudes et sont faciles à appliquer.

Dans mon prochain article, je vous donnerai encore plus de trucs et astuces pour faire de des économies. Tel que mentionné ci-haut, je vous parlerai des circulaires, applications permettant de visionner celles-ci, supermarchés, politiques d’ajustements de prix et programmes de fidélité.

Bonnes économies!

À bientôt!

Prêts à économiser encore plus? La deuxième partie de cet article se trouve ici!

Vous avez un prix intéressant ou un truc à proposer? Faites m’en part dans les commentaires ou écrivez-moi à info@toutsimplementmaman.ca